Bioéthique : ce qui est techniquement possible, est-il toujours souhaitable ?

Intelligence artificielle, robotisation de la société, impacts des big data, recherche sur l’embryon, ouverture de la PMA, euthanasie… autant de thèmes qui peuvent transformer en bien ou en mal, toute notre société… selon notre rapport à la vie, à l’argent, à la solidarité etc.

En 1994 a été promulguée la 1ère loi de bioéthique. Cette loi a été réviséé en 2005 puis 2011.
En  2016 la loi « Clayes-Léonetti » a vu le jour portant notamment sur la mise en place de soins palliatifs. Il avait été alors décidé de refaire un point 3 ans après pour voir comment elle serait appliquée et quelles en seraient les conséquences.

Il semble en fait qu’elle ne soit que peu connue et « malheureusement » peu mise mise en œuvre. Par exemple quelques lits seulement en soins palliatifs au CHU de Dijon, alors que c’est une vraie solution anti-souffrance psychique et physique pour les malades.
Début 2018, le Gouvernement a mandaté le Conseil Consultatif National d’Ethique, largement remanié à l’automne 2013, pour réaliser une grande consultation en vue d’une nouvelle révision de la loi de bioéthique. C’est l’objectif des Etats généraux de la Bioéthique. Mais le délai de consultation est court pour un domaine complexe et grave qui aura des conséquences importantes sur nos familles et l’avenir de notre société.
Les sujets abordés sont multiples :

  • la recherche sur l’embryon humain,
  • le diagnostic prénatal,
  • la thérapie génique germinale,
  • le don d’organes,
  • les méga données et big data,
  • l’intelligence artificielle,
  • l’interaction biologie et psychisme,
  • la procréation médicalement assistée et élargie aux personnes de même sexe
  • le don de gamètes,
  • la gestation pour autrui
  • et la fin de vie.

Nous sommes tous invités, catholiques et tous les hommes et femmes de bonne volonté, à participer à ces débats en s’informant sur les enjeux, en se forgeant un avis et en s’exprimant pour permettre aux responsables politiques de prendre des mesures justes.

L’Eglise catholique entend donc prendre sa place et répondre, elle aussi, à la question de fond que ces Etats généraux nous posent : quel monde voulons-nous pour demain ?

C’est en vue du bien commun, et non de l’intérêt particulier ou de l’intérêt général qui ne constituent jamais le socle d’une communauté durable. dont notre société doit se soucier et dont l’Etat a la responsabilité, que l’Eglise catholique s’engage avec détermination dans ces Etats généraux, comptant sur la sincérité et l’objectivité (?) annoncées du Conseil Consultatif National d’Ethique, chargé de présenter un rapport au Gouvernement.

Pour s’informer, et ne pas passer à côté d’une consultation fondamentale pour l’avenir de notre société :

  • www.bioethique.catholique.fr
  • Nous tenons à votre disposition à la salle paroissiale, sur simple demande par mail, un dossier complet sur le sujet
  • et vous invitons à participer à une  Conférence donnée par le Professeur Sapin, Chef de Service en chirurgie pédiatrique et néonatal au CHU de Dijon, le  5 avril prochain à 20h au Centre Universitaire Catholique de Dijon, 69 avenue A. Briand. Co-voiturage possible, renseignez-vous auprès de la paroisse.

Et enfin, n’oubliez pas ensuite de donner votre avis sur la plateforme de consultation ouverte jusqu’au 30 avril minuit https://etatsgenerauxdelabioethique.fr